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(2011.07.03) / APRES LA LIBYE ET LA SYRIE: LE BELARUS DE LOUKACHENKO LA PROCHAINE CIBLE DE L’OTAN !
Par Luc MICHEL
"Nous allons continuer à appliquer le modèle bélarusse qui a prouvé sa pérennité les 15 dernières années,"
"Ils veulent nous mettre à genoux. Cela n’arrivera pas"
(A. Lukashenko ce 3 juillet 2011)
Un assaut général est ciblé par l’OTAN sur tous les pays opposants au Nouvel Ordre Mondial occidental.
Après la Libye et la Syrie – le véritable cœur de la série de coups d’Etat US-OTAN au Proche-Orient, les soi-disant «révolutions arabes» (sic) -, le Belarus et Chavez sont les prochaines cibles!
« Aucune différence entre Loukachenko et Kadhafi » – a dit le Ministre des Affaires étrangères polonais, marionnette de l’OTAN, lançant ouvertement une campagne de déstabilisation contre le Belarus socialiste.
"Il n’y a pas de différence entre le président bélarusse Alexandre Loukachenko et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi", a dit le ministre des Affaires étrangères polonais, Radoslaw Sikorski, vendredi, rapporte l’agence de presse Interfax. Il a ajouté que "la situation au Belarus, où Loukachenko est au pouvoir, est similaire à celle de Libye, où Kadhafi devrait démissionner, comme il gouverne le pays pendant les 42 dernières années et cela est plus que suffisant." Des propos dramatiques au moment où l’OTAN bombarde Tripoli.
Le ministre a également a souligné qu’il n’exclut pas le Belarus du processus d’adhésion des pays d’Europe de l’Est à l’UE, mais cela dépend du gouvernement bélarusse, comme «La Pologne exige que tous les prisonniers politiques soient libérés des prisons bélarusses. La demande est une partie de la politique pro-démocratique étrangères (sic) de la Pologne, qui assure actuellement la présidence de l’UE ".
Ce 3 juillet, Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a mis en garde ses opposants contre toute tentative de soulèvement contre son régime lors d’une démonstration de force militaire à l’occasion de la fête de l’Indépendance de cette ancienne république soviétique.
Quelque 4.000 soldats et 160 engins militaires ont défilé à Minsk, et des avions de chasse ont survolé le ciel de la capitale durant une parade agrémentée de danses folkloriques.
M. Loukachenko, vêtu d’un uniforme, a lancé une sévère mise en garde à l’opposition.
"On nous impose des scénarios sans scrupule de révolution de couleur qui ont eu lieu dans d’autres capitales", a déclaré M. Loukachenko, en référence aux coups d’état pro US qui ont entraîné des changements de régime dans d’autres républiques de l’ex-URSS, l’Ukraine (révolution orange en 2004), le Kirgistan et la Géorgie (révolution des roses en 2003).
"L’objectif de ces attaques est de créer de l’incertitude et des soucis, et de détruire l’harmonie sociale. Ils veulent nous mettre à genoux et réduire à zéro notre indépendance. Cela ne se produira pas", a prévenu M. Loukachenko.
L’opposition avait appelé, en vain, à une journée de manifestations dimanche et voulait perturber le discours du chef de l’Etat, surfant sur les mesures d’austérité dans le pays confronté à une grave crise économique provoquée par une fraction des oligarques russes proches de Medvedev. Comme en Egypte, Tunisie ou Libye – le scénario et les commanditaires sont les mêmes -, le mouvement d’opposition "Révolution à travers les réseaux sociaux" (sic) avait appelé à perturber l’allocution du président Loukachenko en demandant aux participants de taper dans leurs mains, et à organiser dans la soirée deux manifestations. Depuis plusieurs semaines, des appels à des rassemblements silencieux ont été lancés sur Facebook et son équivalent russophone Vkontakte au Bélarus. En vain. Les opposants ne sont pas parvenus à perturber le discours du président qui s’est déroulé sans incident, a constaté un journaliste de l’AFP. Et une tentative de hooligans appartenant à l’extrême-droite (le Front Populaire du Belarus) d’organiser une émeute devant la Gare centrale de Minsk a tourné cours en soirée, après de brefs affrontements avec les forces anti-émeutes.
La Pologne, a, avec l’Allemagne, déjà soutenu et payé une tentative d’insurrection, à Minsk, à l’occasion de l’élection présidentielle au Belarus il y a quelques mois.
Et les USA et l’OTAN ont organisé plusieurs "révolutions de couleur» (sic) qui ont échoué sur le modèle serbe – orange ukrainien – géorgien depuis 2002.
Tous les agents occidentaux – les soi-disant «militants» – de ces «révolutions de couleur» ont été formés à Belgrade (Serbie), dans le Centre CANVAS soutenu par la CIA du groupe serbe pro OTAN OTPOR. Depuis 2009, CANVAS donne aussi une formation en arabe et a formé les militants des coups d’état américains égyptien, tunisien et libyen et les groupes qui essaient la même chose en Algérie et au Maroc. Comme la Direction d’OTPOR l’a fièrement reconnu à la fin mars. Tous utilisent le logo OTPOR, un poing noir stylisé.
La Direction du PCN a lancé un appel à "unir le travail de tous les partisans de la Libye de Kadhafi, de la Syrie ba’athiste et du Belarus de Loukachenko".
Le PCN dit que «l’agression est globale, l’ennemi le même et la réponse anti-impérialiste doit être globale aussi ".
En particulier, le PCN, LE RÉSEAU JAMAHIRIYEN (MEDD-MCR et ELAC / Euro-Libyan Action Committees), les COMITES SYRIE et le ICSL (Comité international de solidarité avec le président Loukachenko) vont coordonner au niveau européen des actions communes et des campagnes anti-OTAN.
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PCN-SPO-/PCN-NCP Press Office